Laissez vos témoignages et vos condoléances
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03/12/2013

            J'ai eu l'occasion à plusieurs reprises de montrer certains films de Georges Lautner à mes jeunes apprenants de français. Les Tontons étaient parfois difficiles à expliquer, au niveau des dialogues de l'ami Michel Audiard, mais quant aux Barbouzes, les étudiants trouvaient délirante la scène où les espions chinois sont décimés par l'équipe des espions de l'occident. C'était alors le fou-rire général.
            Merci à Georges pour ces moments inoubliables, qui rendirent alors les cours de français, langue étrangère, les plus tordants qui soient !

            Jean-Michel Sourd
            Diocesan Boys' School / Mongkok, Kowloon / Hong Kong SAR

 

28/11/2013

 

          J'ai eu la chance de rencontrer Monsieur Lautner au festival Polar et il a eu la gentillesse de discuter 5 minutes de ses films, de ses Tontons et de me dédicacer le livre sur le film. Un grand Monsieur dont j'ai apprécié la simplicité et la modestie ainsi que son bonheur d'avoir toujours des fans.
          Sans oublier ce grand moment de gouaille et de rire avant la projection des Tontons.
          Monsieur Lautner, n'oubliez pas d'aller beurrer les sandwichs et de goûter au « vitriol », ils vous attendent là-haut.
          Et encore Merci pour tous vos films.

          Claude, bénévole sur le festival.

 

          Au revoir Monsieur Lautner,
          Mon épouse et moi-même avons eu la chance de vous rencontrer deux fois, dont une à Cognac cette année.
          Nous tenons à vous remercier pour votre grande gentillesse ainsi que pour votre simplicité.
          Et puis, Georges, merci de transmettre nos salutations respectueuses à Fernand, Maître Folace, Les Volfoni frères, Jean, Tomate... et bien sûr à Patricia.
          Nous gardons encore Antoine, Pascal et Vincent avec nous, et concernant les retrouvailles célestes, ça va être du brutal, bref, des retrouvailles d'hommes.
          Bien sincèrement.

          Marie & Pierre

24/11/2013

 

          Monsieur Lautner
          Vous nous avez flingués en allant rejoindre les Tontons au paradis et nous restons là, blessés par votre départ précipité.
          J’ai eu la joie de vous rencontrer lors de votre conférence au Festival du Polar à Cognac et je garde de vous un merveilleux souvenir.
          Je n’oublierai pas votre gentillesse empreinte de malice et votre verve, toujours le bon mot pour nous faire rire ou sourire.
          Merci Monsieur Lautner vous avez donné beaucoup au cinéma français et vous allez lui manquer.
          Saluez pour nous les Tontons.

          Michèle, Cognac

           

          Lors du dernier festival Polar à Cognac, j'ai eu l'occasion de dédicacer 2 ouvrages pour Georges Lautner, pendant le repas du dimanche midi.
          Très touché, il a demandé à me parler... a commencé une conversation à la limite du surréalisme, empreinte de dérision et d'autodérision, pleine de poésie. Par exemple, il a demandé comment était venue l'idée de cet ouvrage (Polart) ; je lui ai expliqué que c'était un projet monté de toutes pièces avec Bernard Bec et le festival. Le commentaire qu'il me fit fut surprenant et empreint d'humour décalé : Bernard ? Tu es bien sûr ? Je pensais qu'il ne savait pas lire !
          Et en conclusion de notre conversation déjantée, il m'a sorti un majestueux : Les salopes, on les emmerde ! Ça n'avait strictement rien à voir avec notre conversation, mais c'est sorti comme ça, spontanément.
          Rencontrer Lautner, même 10 minutes, et pouvoir échanger avec lui m'a fait énormément plaisir et je ne doute pas qu'il doit bien s'éclater avec sa bande de tontons flingueurs !
          À la revoyure, le Georges, ici, tu nous manques déjà !

          Stéphane Heurteau

 

          Des tontons, il n'en reste plus beaucoup sur Terre ! Et c'est bien dommage ! Vous êtes en train de vous regrouper pour faire la suite ? J'espère que quand j'arriverai là-haut, je pourrai la voir... Enfin, je ne suis pas pressé, si j'arrive pour fêter les 100 ans des Tontons ou les 50 ans de cette suite, ça me va aussi ! A bientôt, Papy !

          Joseph Ouaknine

 

          Comment ne pas l'imaginer dans la grande cuisine des Tontons avec Lino, Francis, Jean et tous les autres en train de faire se poiler tous les anges ! Chez tous ces gars là, c'est certain de l'humanité... "'y en a aussi !"
          Pensées éternelles.

          Alain Queireix

 

          Il y a eu trois Georges importants dans toute l'histoire de notre pauvre humanité : Saint Georges qui terrassa le dragon, Brassens et Lautner qui, toute leur vie, traquèrent les cons ; l'un en les alignant à plaisir sur les portées de ses chansons, l'autre les ayant à chaque instant dans le viseur de sa caméra.
          J'ai vu les tontons à sa sortie. J'avais 11 ans et ne m'en suis jamais totalement remis. Aujourd'hui, comme presque toute ma génération, en perdant ce tonton là, j'ai presque perdu quelqu'un de ma famille.
          Merci à toi, Georges, l'un des plus grands flingueurs de cons et, à tes enfants, mes sincères « con-doléances ».

          Jacques Humbert

 

          Cher tonton flingué, ça fait un demi-siècle que tu fais rire le populo et ce n'est pas fini.
          Merci pour lui.

Gérard Streiff

 

          "A Georges.
          Facétieux et généreux. C’est ainsi que j’ai envie de parler de vous, Georges.
          Facétieux comme vous l’avez été lors de cette soirée mémorable à Cognac, entouré de vos deux acolytes, entourés de tout l’amour du public présent. Un cocon, suspendu hors du temps.
          Généreux comme vous l’avez été le lendemain « Thierry ! Thierry ! m’interpelle Bernard, George voudrait un exemplaire de la pièce ! » Là, je suis interdit, je n’ai plus d’exemplaire sur moi, je cavale à l’hôtel, valise, j'en trouve un, je dédicace (on écrit quoi, hein, on écrit quoi, à celui pour qui écrivait Audiard ?).
          Je vous l’ai donné timidement, vous avez dit : « Je le lirai tranquillement chez moi ». Je ne sais pas et ne saurai jamais si vous en avez eu le temps. Mais je me souviendrai éternellement de la manière chaleureuse avec laquelle vous m’avez fait revenir à votre table, ouvrant la pièce à la dernière page, en me disant : « Écrivez, ici. Laissez-moi vos coordonnées, que je puisse vous joindre ».
          Je les ai notées maladroitement.
          Désormais, Georges, je ne connais plus les vôtres.
          Enfin si, j’ai bien une petite idée.

          Thierry Simon, La Lunette -Théâtre, Polar 2013 de la meilleure pièce théâtrale"

 

          Toutes nos condoléances. C'était le Maître incontestable du polar Français, un monstre sacré du cinéma Français. Il est maintenant auprès de ses tontons préférés.
           
          Céline et Luc

 

          Cognac 2013 : un vrai flot d'émotion pour ces quelques instants passés autour d'un verre [de XO, pas de "pomme"] avec Georges Lautner et Venantino Venantini. Eh puis, juste avant, regarder une fois encore les "Tontons" avec eux dans la salle, c'était vraiment quelque chose.
          Merci pour cet hommage prémonitoire.

          Michel Moatti

 

          Quelle tristesse !!! Vendredi soir juste avant de me coucher je zappe sur BFM et là, consternation un bandeau alerte infos, quelques mots laconiques qui ne quittent pas l'écran... Georges Lautner est décédé... Bien sûr nous n'étions pas proches. Quoique... bien sûr nous n'étions pas intimes... Quoique. Je suis née en 1963, je m'appelle Patricia et les "Tontons Flingueurs" est mon film culte. Quand la morosité s'installe, le dvd dans le lecteur, quelques scènes choisies ou l'intégralité du film et hop ça repart... J'ai eu la chance de l'approcher à Cognac, j'ai échangé quelques mots et une bise avec lui. Il était disponible, s'est prêté avec beaucoup de gentillesse et de patience à une séance de dédicace et de photos. Quel homme charmant. J'aime le cinéma de Lautner. On sent qu'il dirigeait ces comédiens avec respect et avec amour, ils respirent la joie de jouer, et donne le meilleur d'eux-mêmes. Nombreux de ses films restent dans la mémoire collective. Vous rejoignez vos "Tontons", vous vous attablez, Lino vous tend un verre de "Bizarre" et vous trinquez pour l'éternité avec Blier, Blanche, Dalban et Lefèvre. Merci Monsieur Lautner je vous salue... Et vous rend votre baiser.

          Patricia Bouin

 

          Il est toujours difficile de trouver les mots en ces moments de grande tristesse. Ils sont toujours d'une fadeur insupportable face à la douleur que l'on éprouve lors de la disparition d'un proche.
          J'ai eu la chance de rencontrer Georges lors du dernier festival de Cognac en octobre et j'ai pu voir à quel point il était un homme extraordinaire, d'une gentillesse et d'une disponibilité sans égal.
          Ce soir, le cinéma français est orphelin d'un de ses monstres sacrés.
          Ce soir, je suis triste.

          Gilles Caillot

 

          Je m'étais senti privilégié de pouvoir découvrir, lors de la dernière édition du festival de Cognac, ce grand classique qu'est les Tontons Flingueurs dont mes collègues, à longueur de temps, me rappellent les phrases cultes. Je découvris aussi Georges Lautner en chair et en os ; il était fatigué, bien sûr, mais son esprit se mouvait toujours avec une étonnante agilité. L'impertinence, la sagacité. Elles étaient là, aujourd'hui comme hier.
          Je salue la mémoire et l’œuvre de celui qui a marqué déjà, pour l'éternité, un peu de notre patrimoine commun.
          Merci Georges et bonne route là-haut.

          Sylvain Forge, auteur

 

          La mort est une garce, elle aurait pu attendre. J'étais encore sous le charme de la gentillesse de Georges Lautner, de sa modestie, de son humour à fleur de peau, et la voilà qui gâche tout. Je la hais, je la compisse, elle m'enlève un homme qui, sans le savoir, était un ami qui me remontait le moral dans mes moments difficiles. Il me reste ses films. Bien sûr, je ne suis pas le seul, c'est une consolation partagée par un vaste public. Mais moi, je l'avoue sans pudeur, je perds aussi un maître. Quand j'étais jeune, ses œuvres ont influencé ma plume. Je fais partie de ses élèves. Toutes mes condoléances à sa famille. Qu'elle sache qu'en tant que chrétien je crois à un monde meilleur. Là-haut, Georges Lautner n'aura pas assez de l'éternité pour éblouir les anges.

          Philippe Bouin, écrivain